22/05/2005 Tentative au dôme des écrins
avec Julien, Florence, Xavier et Céline

Compte rendu de la course    photos    au fait...


La météo prévoyait un créneau d'éclaircies dimanche matin avant l'arrivée d'une perturbation dans l'après-midi ; nous avons décidés d'aller voir sur place si la météo ne s'était pas trompée. La météo ne s'est pas totelement trompée : nous avons eu un créneau ... d'1h30.

Florence, Xavier, Céline, Julien et moi M. sommes partis le samedi matin à 7h00 de Grenoble pour Le Dôme. Nous étions deux à avoir le virus du dôme à l'adolescence après avoir dû s'arrêter au pied du glacier faute d'équipement et d'expérience alors que d'autres continuer avec leur arnachement : « Un jour je reviendrai ... ».

La nuit fût faite de vent et d'une petite chute de neige : 3 à 4 cm. Le matin le brouillard a mis du temps à se lever. Le ciel était chargé. Nous n'avons même par eu droit à un joli lever de soleil. Vers 7h00 le soleil a percé les nuages... le temps de faire quelques photos et de croire qu'on aurait notre créneau.

Nous sommes partis à l'attaque du dôme mais juste pour reconnaître les lieux ; le brouillard et la neige nous sont tombés dessus alors que nous entammions la montée : 3400m sur le dôme, record à battre. Frustrés mais raisonnables nous sommes redescendus alors que les éperons rocheux qui nous servaient de repères disparaissaient petit à petit. Il n'était pas question de jouer à naviguer dans le brouillard pour cheminer à la descente entre les barres et les séracs.

Pour notre première tentative, nous n'avons pas non plus tenté la descente du glacier par sa rive droite dans le brouillard.

Deux italiens partis plus tôt -- il faut toujours laissés partir ceux qui avancent vite ; ils commencent la trace -- sont montés au dessus de la première barre de séracs. Je doute qu'ils aient atteint le sommet puisqu'ils nous ont rapidement rattrappés à la descente.

Nous avons pris nos repéres et la prochaine fois, on partira plus tôt en saison pour porter moins et nous descendrons le glacier par la droite. Le cheminement n'est pas compliqué ; une pente un peu plus forte est sujette aux avalanches de fonte mais c'est un risque assez facile à estimer en fonction du regel et de l'heure.

Nous rammenons quelques photos, le souvenir d'un excellent couscous au refude des écrins et l'envie encore plus forte de skier un jour le dôme de neige des écrins.

Enfin nous avons dû filer le virus à quelques uns des enfants d'une classe nature qui monter jusqu'au glacier. Deux ou trois ont écarquillées les yeux en voyant passer des martiens avec des chaussures de ski aux pieds, des lunettes de glacier aux yeux, des skis accrochés au sac, des mousquetons cliquetants au baudrier et des sourires aux lévres. Maglré notre échec nous étions contents d'avoir essayé et d'avoir sû raison garder.

We'll be back.

Au fait...
Penser à s'installer loin du coin des ronfleurs et prendre des bouchons d'oreilles pour dormir malgré les ronflements dans le dortoir.