Lunedi 9 : montée au Passo del Lago di Pisgana (alt. 2933m) par le Lago Inghiacciato (alt. 2527m), Passo Corno di Bedole (alt. 3130m), Monte Mandron (alt. 3281m)
Martedi 10 : montée au refuge «ai Cadutti dell'Adamello», dépôt des sacs, traversée par le Passo della Lobbia Alta (alt. 3015m) pour rejoindre la Croce della Cima Giovanni Paolo II (alt. 3307m), descente et traversée du Ghiaccio Vedretta centrale di val di Fumo, montée au Passo di Laves (alt. 3256m) sous la Crozzon di Laves.
Mercoledi 11 : depuis le rifugio «ai Cadutti dell'Adamello», traversée du Passo della Lobbia Alta (alt. 3015m) pour rejoindre le Passo Croce O del Dosson (alt. 3264m) en dessous de Cima del Laghetto (alt. 3364m) (escalade sur chaînes et passage par le canon ), descente et traversée du Ghiaccio dell'Adamello, montée à l'Adamello (alt. 3539m) : den. +1000m, dist. 12km
Giovedi 12 : depuis le rifugio «ai Cadutti dell'Adamello», descente par le Passo degli Italiani (alt. 3350m) sur le Ghiaccio dell'Adamello, traversée du glacier puis 3 montée/descente au Corno Bianco : den. +1000m, dist. 8km
Venerdi 13 : depuis le rifugio «ai Cadutti dell'Adamello», descente par le Passo degli Italiani (alt. 3350m) sur le Ghiaccio dell'Adamello pour rejoindre le Passo Venezia (alt. , den. +300m, dist. 3km), descente (den. -1700m) par la Vedretta Pisgana, passage d'un couloir à 45 degrés (on a découvert après qu'il y avait plus facile), portage sur 500m, arrivée à Sozzine où la taverne de l'Ours nous accueille pour un dernier capuccino.
Alors qu'on était sur la file du milieu et qu'on voulait tourner à droite, on fait signe au conducteur de la file de droite qui nous dit gentiment: "Pas de problème vous n'avez qu'à passer après moi"
Merci à JB et Maminette : Une sortie grandiose dans une neige exceptionnelle, un paysage magnifique qui donne envie de remettre les peaux et un bar kitchissime à l'arrivée (tout à 3 euros, accordéon, poissons rouges, photos du fils au mileu d'empaillés et un lièvre desseché sur l'étagère et étonnament, pas le tic tac d'une pendule : ici le temps s'est arrêté)
Un champs de poudre encore vierge pour signer son passage
Des baignoires dents en avant, ski en vrac, en marche arrière, avec dispersion de l'équipement
Une étonnante diversité de la neige : à la montée des boules d'avalanches et du sucre glace trop froid pour que les peaux y accrochent, avant la neige de rêve, de la poudreuse lourde et profonde, de la poudre légère où laisser ses traces, de la neige de printemps, une route faîtes de montagnes russes pour le retour puis une piste verte en schuss sur 2km jusqu'à la voiture.
Samedi : grasse matinée pour cause de pluie, visite de la fabrique de Beaufort, ski l'après midi (500m de rééducation pour Lionel), Diots au crozets, jeux, dans quelle chanson entend-t'on «les filles au citron et les gars au chocolat», eclipse de lune,... bref une journée atroce
Dimanche, nivologie risque 5 : Des plaques partent de partout sur les courses classiques qu'on souhaitait faire. Impressionnant. Le grand mont, une belle course sans risque : 1000m de montée, 1500m de descente, grand beau temps, grand spectable d'un paysage gavé de neige sous un soeil radieu, neige excellente après les dernières chutes et quelques chutes pour moi au changement de neige.
Incompétence ou malhonneteté 1000m de montée lieu de 600 grâce à Micha qui a cru que la distributeuse des forfaits randonneurs avait compris sa demande. Si vous voulez faire le Grand Mont, il ne faut pas lui demander un forfait randonneurs pour le Grand Mont. Dans son jargon, le Grand Mont est le téléski de la piste baby. Vous n'irez pas loin avec un forfait Aller-Retour à 6 euros.
J'aurais dû me douter qu'elle n'avait pas compris quand elle m'a dit :
- un forfait aller-retour ?
- aller seulement, le retour on préfère le faire à ski si ça ne vous ennuie pas.
- Voici vos forfaits pour le Grand Mont
Ça m'apprendra, j'ai plutôt tendance à penser que les gens sont compétents voir intelligents. Ils s'échinent à me prouver le contraire... La prochaine fois si j'ai un doute je lui reexplique comme à un enfant de 5 ans ou j'adopte le parler du petit Nicolas ... Sarkozy.
La petite phrase du WE due à Lionel :
- Florence, tu veux pas faire un truc à 4 avec JB et Micha ?
- Nan je suis un peu claquée, je vais lire au coin du feu
Nico grimpera-t'il lors de son prochain WE escalade ?
La rumeur commence à courir que Nico organiserait des WE escalades
uniquement pour effrayer les passagers de son express, manger des pâtes trop cuites,
vanner les grimpeurs, aller chercher des pains au chocolat et faire
les courses.
Ce qu'on retient du WE :
Entendu par-ci par-là :
- Tu vois, les dentelles c'est la chaîne de montagnes là bas, celle qu'est toute...
euh... escarp... cren... echanc... euh
- Dentellée en fait
- Merci Séb, tu me tires une fière chandelle du pied, j'dirai rien pour l'Obiou
- Ça y est ? Tout le monde est passé sur Marylin ?
- Les pompiers n'ont pas de moustache - JE RÉPÈTE - Les pompiers n'ont pas de moustache.
- C'est quoi la voie là?
- C'est mécanique orange [avé une pointe d'accent du sud]
- Tu veux dire Orange mécanique ?
- Aye mine, Mecanic orange c'est de l'ingliche
- Pourquoi tu t'savonnes dans le couloir ?
- C'est là que j'ai explosé mon gel douche avec Stéphanie
- L'autre Nico, c'est la grande casserole
- Pourquoi tu dis ça ?
- Ben moi j'en reveux bien des pâtes...
- C'est une voie très épicée dans l'ensemble mais je crois surtout que le «pas est là»
- Faut mettre son casque, y'a un petit suisse qui s'est scratché hier en se retournant
Les Claire sont blondes, aiment les escargots, ont un certain sens / un sens certain de l'humour :
- Sur la vidéo de la première édition des dentelles, à la question « Monsieur et Madame Zetaufrais ont une fille », elle répond
«les saucisses sont Zetaufrais»
- Qui est-ce qui a dit ça ?
- C'était toi, Claire.
- Claire, elle est blonde et donc il faut l'aider,
il faut la reprendre si elle fait des fautes de français
- Tu dis ça parce qu'elle est blonde
- C'est pas qu'est-ce que j'ai dit
- Tu serais pas un peu blond toi ?
- L'autre Claire, elle est blonde aussi et faut tout lui répéter deux
fois comme les télétubbies
- GROS CALIN, GROS CALIN
- Du calme, Claire, du calme
Les Michel fonctionnent aux piles duracell et continuent à grimper quand les autres lapins montrent des signes de fatigue :
- Bon il serait temps de plier maintenant...
- OK j'ai une idée : Michel, arrête toi t'as dépassé le relai, t'as plus de dégaines et y'a de la Valeriane !
- Ben moi j'en reveux bien de la crême Mont-Blanc
Les Hervé ont besoin du public pour donner le meilleur d'eux mêmes
- Eh regardez moi je descends
- C'est vrai que tu descends super bien en tête
...
- Eh regardez, je mange mon brownie
...
- Eh écoutez moi, je ronfle
- Ben moi j'en reveux bien du brownie
Les Karine ne croit pas à la théorie de Newton et vérifie systématiquement que le principe ne concerne pas uniquement les pommes :
- Karine, quand tu fais tomber une pierre pense à dire dit CAIL-LOU
...
- LU-NET-TE
...
- PO-LAI-RE
...
- CHAU-SSON
...
- SAU-CI-SSON
...
- Zet au frais ! J'ai bon là ?
- Rendors toi Claire, c'était pas la question
Les Sébastien ont la vue perçante (ils voient l'Obiou de partout),
abandonnent les dégaines, dorment avec une popotte en guise de doudou
et vendent leur co-équipier :
- Tu vois l'arbre, si c'est Thomas qui tire le rappel c'est sûr qu'il le coince
- Tous: I-vont coincer le rappel-eu, I-vont coincer le rappel-eu
- Ben moi j'veux bien une deuxième corde, ça me rassurerait
Les Thomas sont noueurs de cordes, autour d'écailles, d'arbres,
de racines, ils savent faire un cabestan autour d'un arbre par simple
incantation :
- Ils m'ont pas laissé tirer le rappel...
Les Jef en reveulent bien
Les Blandine en pincent pour les pompiers, sont stoïques, philosophes, ne sont pas frimeuses mais ont tout de même les chevilles qui enflent :(
La gestionnaire du camping est montée en grade jusqu'à un poste à la hauteur de ses aptitudes. À l'institut de la statistique ? Si vous avez de ses nouvelles, on en veut bien, elle nous manque.
Les autres ont eu de la chance de ne pas s'être fait épingler cette fois-ci
Enfin, vous l'aurez compris, les Micha sont moqueurs mais pas méchants ;-)
Double objectifs lors de cette sortie : Compléter l'herbier de JB et repérer le couloir du petit som et le col de fret pour mettre au point une boucle à ski.
On a planifié plusieurs sorties tentantes. Pour l'hiver prochain c'est complet et il en restera pour l'année suivante. Pour le WE de l'ascension on peut d'ores et déjà reserver le refuge du galcier blanc pour faire les agneaux à la montée et le couloir de barre noir et la barre le lendemain.
Divers : penser à récupérer «l'an 01» pour JB pour le remercier de son coffre à pneus.
Des idées pour plus tard :
Un WE cascade de glace à Lans-en-Vercors,
le Sirac (AD/IV, arête IV+, 900m) et la barre des écrins (PD/ , ) par le couloir de barre noire (AD+/III, Glace 3, 300m) (conseillés par Benjamin)
et puis un jour la traversée de la Meige et la traversée des écrins (AD/IV, Rocher IV, Glace-neige 45 degrés, 620m) ...
Et pendant que j'en suis à noter les courses qui me font envie, j'ajoute les Dômes de Miage (PD/II, Neige 30 degrés, arête 1250m) et les Cornes de Pie Bérarde (D-/III, Rocher 5a, 300m, descente pénible)
Des idées pour les années à venir
En plus d'être magnifique, c'est un coin plein de couloirs faciles,
larges, à 35/40 degrés. Il faut se poser avec sa tente et les
enchainer !
Si seulement ce lundi de pentecôte avait été ferié, nous aurions pû en faire un lundi de penteraide.
Escalade J2 : Douce Maye (AD-, 400m, dalle granitique de la Maye, facile et variée) avec Martine
Le Gioberney (II, F, alt. 3400m, deniv. 1000m) depuis le refuge de la Pilate par le col de Says et redescente par la voie normale
Des idées pour les années à venir
La brèche de la Meije à ski (fin avril-début mai)
Le col de la Pilate à ski
Les Bans par la voie normale
Le Gioberney par les murs de glace (2 longueurs à 70-80 degrés) avec David ?
Le pilier nord des Bans (700m de rocher en III/IV) avec descente par la voie normale (descente paumatoire)
Le couloir nord des Bans (couloir de neige en temps normal mais de plus en plsu en glace)
Le kikadikoi : quelques phrases qui ont marqué ce WE
- C'est pas l'Obiou là bas ? - Nan c'est la mer.
- Redescendez tout doucement vous deux, pas de stress, tout va bien se passer ...
- Tiens tu peux mettre les pâtes, l'Obiou.
- Si t'as besoin d'essorer les pâtes demande à Yolaine c'est une pro mais prend un rateau pour les manger.
- Tous les points de cette voie sont « Yolaine individually tested ».
- Physiquement j'ai plus le mental.
- Je suis daubé de la tête.
- Ben alors tu peux p'têt encore pousser sur tes pieds.
- I't'reste pas un peu d'eau ? - Nan mais j'ai du pain d'épice.
- Y'a quelqu'un qui pourrait finir la voie pour récupérer les dégaines ? Nico, je crois que c'est tes dégaines non ?
- Je t'ai laissé le meilleur de la voie, Baby (si possible avec la voix de Barry White et de l'écho)
- I'm not at that près.
- Arrête de faire ton Gilbert Montagné, enlève tes lunettes de soleil, la prise est juste là !
- Je sais ouvrir une bouteille avec un couteau à bout rond. .... D'habitude ça marche.
- C'est quoi Pif ? - Tu vois une borne kilométrique, tu dis Pif, tu marques un point.
- Je peux pas grimper à cause de mon orteille ... sauf si dis rien à mon kiné.
- I't'reste pas un peu d'eau ? - Nan mais j'ai des pommes. - Ah ouais ?
- Mentalement j'ai plus le physique
- Elle est où Claire ? - Elle entraîne ses escargots. - Ah bon, encore ?
- Y'a pas quelqu'un qui peut me peler un quartier de pomme ?
- Cé compliqué vous savé il me fôt le nom des voitures par emplacement
et par personne jour après jour si vous voulez payez en trois fois
par carte sinon par chèque c'est pareil mé le nombre de tentes ça
compte pas sauf si je dois vous compter un emplacement à cause de la
voiture qui gène les habitués. C'est pour mes staStistiques sinon mon
patron y va encore me maroufler grave. Mais si c'est demain je m'en
fout, je suis pas là sauf qu'il faut quitter le camping avant 11h00
parce qu'à 8h30 vous êtes pas venus. Et pour la clef vous l'avez ? Me
dîsez pas de chiffres, me dîsez pas de chiffres, ça m'embrouille
tout. Bon on reprend tout depuis le début. Vous êtes qui vous ?
Le Caf de Nice ?
- Vous voulez pas nous dire ce dont vous avez besoin et on vous note
tout sur une feuille?
- Vous z'allez pas comprendre ! C'est pour mes staStistiques de la mairie qui faut ça.
Un grand merci à Claire et ses escargots : à force de les poignasser,
elle avait les mains pleine de pof naturelle d'une excellente qualité ! Ce qui lui a
permis de nous installer un 6b sur lequel nous nous sommes essayés en moulinette.
Nico aura-t'il son diplôme d'encadrant ? Jusqu'où s'arretera-t'il ?
Que peut-on dire d'un gars qui encadre un WE d'escalade alors qu'il ne
peut pas grimper pour cause de blessure, qui va chercher des pains au
chocolat pour le petit déjeuner, qui nettoie la grille de barbecue,
qui portent 4 litres d'eau pour la communauté, qui a toujours un
jerricane de 8l d'eau chaude dans sa voiture, qui attrappe des coups
de soleil par solidarité.
On peut dire que ce gars là aime l'eau (mais il distribue aussi des
bières) et qu'il a un coeur gros comme ça et un doigt de pied itou
quand il abuse des chaussons aux pieds. Ce gars là y'en a qu'un c'est
Nico. C'est nous qu'on l'a et on le prête pas !
Retour sous la pluie à Grenoble Ce matin le lever avait encore un petit goût de Turquie, j'ai mis au point une petite recette qui aide à faire la transition et que vous pouvez faire chez vous ; la voici : Plutôt que d'écouter les infos j'ai mis un CD de Kanun. Ensuite je me suis occupé de mes sacs, je les ai retourné et j'ai tout vidé au milieu de la pièce, c'était le bazaar ! J'ai choisis un joli tapis ... de bain. J'ai fait semblant de m'intéresser à un jaune d'or, sans laisser paraître que je convoitais le bleu roy sous la pile, au final j'ai emporté le bleu et j'ai eu une serviette jaune en cadeau. J'ai versé de l'eau sur le sol de la salle de bain. Je suis entré sous la douche et j'ai joué avec le robinet d'eau chaude pour que la température soit aléatoire. C'est étonnant comme selon la signification qu'on lui donne l'eau froide peut être agréable. Je me suis servi un thé corsé dans un verre ; ça me brûlait un peu les doigts. J'ai fini par un expresso dans lequel j'avais versé une cuillèrée de marc... en attendant de trouver du vrai café turc. J'ai fait de mon mieux mais ça n'était que du Canhadadray : ça donnait l'impression d'Istanbul mais ça n'était pas Istanbul. Il manquait quelquechose ... un peu de là bas et aussi de chacun de vous en fait. Ce voyage était très réussi. J'en rêvais depuis longtemps. Hier soir je suis tombé dans un sommeil trop profond pour me souvenir de mes rêves, mais nul doute que dans les prochains jours mes songes auront une teinte stanbouliote.
Resto Le Bombay avec la bande à Sév et Lio : J'ai eu le plaisir de revoir certains que je ne croise pas souvent et de faire la connaissance de Cécile et Christophe. On a une chouette équipe pour préparer « L'Événement ». Il faut que je pense à mettre en place un wiki.
Dimanche : le rocher rond (alt. 2200m, deniv. 900m)
Exercice de recherche d'ARVA : 11 minutes pour retrouver 5 ARVAs
Horaires : 10h00-14h00 pour le forfait matin à 4,30 euros et c'est ouvert jusqu'à 17h00. Pour venir en groupe il faut penser à réserver car le site n'est pas très grand. Le réglement interdit de monter par les bords (non sécurisés) pour aller installer les moulinettes ; il faut donc commencer en tête. Les points sont aussi fréquents qu'à Espace Vertical donc le mental se porte bien.
On laisse la cascade continuer à se former et on se fera une autre sortie.
Pense-bête : pour la prochaine fois penser à remettre les peaux au replat pour passer le col et basculer dans la combe à l'est qui ramène sur les pistes. On s'offre une deuxième combe de rêve, on évite les vernes, le passage du ruisseau et la remontée vers la piste de départ.
Conditions : il faisait un froid terrible, on a trouvé une neige très changeante: un bon virage à gauche, de la pourdre, un début de godille souple, on déclenche le renvoi et on se rétame parce qu'en dessous y'a des grumeaux de trafolages. Bref une sorte de millefeuille ; alternance de couches de poudre, de sucre, de croute. J'avais jamais vu ça ; ça se skie avec méfiance pour prévenir les changements (sauf Romain et JB qui s'en foutent de la neige et qui godillent de toute façon, chacun a leur façon).
À 23h00 on a jugé qu'il était sâge de rentrer au village : le lendemain certains avaient prévu 1500m de dénivellé à ski. Au matin, j'ai fini le lait de croissance de Margot (une adepte de plus de la boule à facette : le disco est toujours vivant !) que D & J avaient oublié ; on verra si ça marche...
Une rando magnifique qui fait le tour des 3 cols classiques de la Chartreuse.
C'était tellement beau que tous le monde s'était donné rendez-vous au col de la ruchère 4 groupes du CAF ainsi que
l'Alpes-Club.
Du grand beau temps dans de la poudre : faîtes confiance à JC pour trouver de la poudre.
Des courbes à faire enrager des surfeurs, un contrôle excellent en virage et une technique
qui ne pardonne pas les fautes et donc oblige à progresser.
C'était si bon qu'on a remis les peaux pour se refaire une descente. Monique l'a refaite 4 fois
(elle a des skis très légers...). C'est plus la peine d'y aller on a tout tracé.
Et puis épiphanie chez Muriel et Lionel où l'on a pû apprécier une galette des rois faîte maison (c'est très rare).
Samedi : une journée de cours à Chamrousse avec une neige et un coach excellents. On a clôt la journée par la piste noire et le champ de bosse de Casserousse : pas de casse, de bonnes sensations ... au ralenti. Le télémark c'est très pépère question vitesse et très physique pour les cuisses et les mollets. Chapeau bas à Jean-Claude qui ne donne jamais de signe de fatigue.
Ski de rando avec Gilbert P. : col de ??
Nous avons atteint nos objectifs :
prendre les remontées mécaniques avant d'attaquer les 500m qui
mènent au col (par -15 degrés) puis 1200m de descente sur une piste
noire admirablement travaillée.
Initiation au skating avec Laura D. : 15 fois l'anneau de 500 m par -17 degrés.
C'est aussi difficile que la calligraphie. Le second essai est
prévu l'an prochain. Pour l'instant je suis un petit scarabé, je
médite les conseils de Laura et dans 120 ans, je ferai un grand
mètre de skating.
Rercherche d'ARVA : où l'on constate que les lignes électriques peuvent générer des perturbations qui nous conduisent à découvrir un compteur EDF enfoui sous le chalet...
Randonnée pédestre dans la neige avec Françoise T. : Col des estronques et Pointe de la Jaquette
Nous avons passée la journée la plus froide (-19 degrés) au soleil, bien jouée Françoise.
Ski de rando avec Christine F. : col ?
On a trouvé le soleil, la neige et un chemin pour descendre. Et j'ai trouvé comment régler mes chaussures.
Cascade de glace avec Alain E. : l'Y de gauche (II+,250m)
L'année se termine en apothéose : à 2km du chalet, on se gare aux pieds des pistes, il fait entre 0 et 1 degré, on a trop chaud !
Après 50m de dénivellé on atteint le pied de la cascade, on avance comme des fous, on double un groupe UCPA.
La glace est géniale : on jette une fois le piolet et c'est planté. Il fait chaud, j'assure sans les gants.
On met des broches et des sangles sur les arbres. Deux resauts verticaux (3m puis 5m) nous rappelle qu'il faut être
concentré. Les conditions sont si bonnes que je fais la dernière longueur (facile) en tête. Un grand merci à Alain
de m'avoir emmené.
Le soir même, dancefloor de 21h00 à 3h30 du matin : danse folk (cercle circasien, bourrée 2 temps, polka, scottish), night fever et pour finir une histoire contée par Laurence avant d'aller se coucher.
Le lendemain : courbatures, restes de Tiramisu (littéralement «sors moi de là»), rangement et retour
Les membres de l'AC ont préféré promener leurs corcodiles et leurs boués canard à la croix de Chamrouse.
Randonnée du vertige décrite dans «les nouvelles randonnées du vertige» de Pascal Sombardier aux éditions Glénat. La rando est bien balisée et se révèle faisable en hiver, le piolet et les guetres sont les bienvenus : on a brassé de la neige.
Résumé des dernières séances de grimpe dans l'ordre chronologique inverse : m=moulinette, D=Déversant, TD=Très Déversant. Salut Yo, c'est juste pour te mettre la pression au cas où tu jetterais un oeil sur ce site ;-)
Je t'avais prévenu... Tu es incorrigible, vraiment !
Bonne rando d'initiation à la randonnée alpine nécessitant un pied sûr mais pas de matériel technique (une paire de bâtons suffit). À refaire avec Greg et Francette. Prévoir un bivouac au bord du lac du Goléon ou une nuit dans le futur refuge en construction.
La tradition veut que l'on écrive son nom au bord du lac avec les écailles de rocher qui jonche le sol. Bel effet vu d'en haut.
Notes pour plus tard :
Florence, Xavier, Céline, Julien et moi sommes partis le samedi matin à 7h00 de Grenoble pour Le Dôme. Nous étions deux à avoir attrapé le virus du dôme à l'adolescence après avoir dû s'arrêter au pied du glacier faute d'équipement et d'expérience alors que d'autres continuer avec leur harnachement : « Un jour je reviendrai ... ».
La nuit fût faite de vent et d'une petite chute de neige : 3 à 4 cm. Le matin le brouillard a mis du temps à se lever. Le ciel était chargé. Nous n'avons même par eu droit à un joli lever de soleil. Vers 7h00 le soleil a percé les nuages... le temps de faire quelques photos et de croire qu'on aurait notre créneau.
Nous sommes partis à l'attaque du dôme mais juste pour reconnaître les lieux ; le brouillard et la neige nous sont tombés dessus alors que nous entamions la montée : 3400m sur le dôme, record à battre. Frustrés mais raisonnables nous sommes redescendus alors que les éperons rocheux qui nous servaient de repères disparaissaient petit à petit. Il n'était pas question de jouer à naviguer dans le brouillard pour cheminer à la descente entre les barres et les séracs.
Pour notre première tentative, nous n'avons pas non plus tenté la descente du glacier par sa rive droite dans le brouillard.
Deux italiens partis plus tôt -- il faut toujours laissés partir ceux qui avancent vite ; ils commencent la trace -- sont montés au dessus de la première barre de séracs. Je doute qu'ils aient atteint le sommet puisqu'ils nous ont rapidement rattrapés à la descente.
Nous avons pris nos repères et la prochaine fois, on partira plus tôt en saison pour porter moins et nous descendrons le glacier par la droite. Le cheminement n'est pas compliqué ; une pente un peu plus forte est sujette aux avalanches de fonte mais c'est un risque assez facile à estimer en fonction du regel et de l'heure.
Nous ramenons quelques photos, le souvenir d'un excellent couscous au refuge des écrins et l'envie encore plus forte de skier un jour le dôme de neige des écrins.
Enfin nous avons dû filer le virus à quelques uns des enfants d'une classe nature qui monter jusqu'au glacier. Deux ou trois ont écarquillées les yeux en voyant passer des martiens avec des chaussures de ski aux pieds, des lunettes de glacier aux yeux, des skis accrochés au sac, des mousquetons cliquetant au baudrier et des sourires aux lèvres. Malgré notre échec nous étions contents d'avoir essayé et d'avoir su raison garder.
We'll be back.
Au fait...
Penser à s'installer loin du coin des ronfleurs et
prendre des bouchons d'oreilles pour dormir malgré les ronflements
dans le dortoir.